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  • De la sérénité : une approche transdisciplinaire
    Ana Maria Peçanha (sous la direction de)

    M@gm@ vol.14 n.2 Mai-Août 2016





    LA SÉRÉNITÉ CRISPÉE

    Norbert Chatillon

    norbert.chatillon@sertif.com
    Philosophe et psychanalyste, travaille auprès d’entreprises et d’organisations, dans les domaines de l’approche psychologique des situations de vulnérabilité, l’approche des situations traumatiques en situation de « juste après crise » et la mise en place de dispositifs de prévention des risques psychiques.


    Aquarelle : Esquisse (Ana Maria Peçanha)

    « L’acte poignant et si grave d’écrire quand l’angoisse se soulève sur un coude pour observer et que notre bonheur s’engage nu dans le vent du chemin » René Char [1].

    Comment vivre la sérénité en périodes de crises ou de menaces ? Approche psychanalytique : « Et l’inconscient dans tout ça ? » Comment prendre racine dans les parts les plus sereines de soi lorsque la violence vient tuer notre mode habituel de présence au monde ? Travailler sur ce paradoxe : c’est lorsque nous avons le plus besoin de nos ressources intérieures, de nos capacités d’adaptation et d’imagination que nous sommes menacés par l’inhibition, la peur, la peur la plus frontale, le stress, et nous sommes exposés à l’aggravation du risque depuis un autre danger, intérieur celui-ci, qui nous paralyse, nous laisse sur place et sans ressources, encore plus fortement.

    Quels ressorts, le plus souvent inconnus de nous-mêmes, voire ignorés de toute expérience de la chose, nous font réagir de façon adéquate à la situation, ou nous font nous précipiter vers la mort qui aurait au moins cette étrange vertu de supprimer notre terreur ?

    Un vendredi 13, jour porte-bonheur voudrait la voix populaire, un jour de gain aux jeux de hasard ! Ils sont venus perforer de leurs malheurs ceux dont il est dit après-coup que ce sont des « innocents ». Ce mot, tout autant que celui de « terroriste », paralyse la pensée, l’empêche. Ils ont vidé de leur sang des humains qui avaient juste choisi cette soirée, en ces lieux là, pour s’offrir ce bon temps qui d’ordinaire se fait lumière de fête. Ils les ont perforés, explosés, se sont pour certains explosés eux-mêmes, comme pour unir, dans une même dé-fête, les joies de l’instant et le tragique de leur durée.

    Beaucoup relaient ce mot de « terroriste », mot qui a pour fonction de situer la terreur chez l’autre. Oui, le mot est juste, s’il désigne qui tente d’effracter l’autre depuis sa propre terreur. Non, le mot n’est pas juste, s’il vise à localiser la terreur, à la circonscrire aux seuls tireurs. En ce sens, nous serions tous des terroristes objectifs [2], depuis ce déni de notre propre terreur dont la modalité assurerait notre sérénité.

    « Nous sommes, ce jour plus près
    du sinistre que le tocsin lui-même,
    c’est pourquoi il est grand temps
    de nous composer une santé
    du malheur. Dût-elle avoir l’apparence
    de l’arrogance du miracle » [3].

    Nous aurait-on forgé un monde destiné à nous faire prendre des sensations abstraites conditionnées pour des sensations concrètes ? Je le soupçonne parfois, lorsque ceux qui ont tué me témoignent de cette sensation excitante de retirer à l'autre toute capacité de sentir. Crisper la sérénité de l’autre dans la mort, et lui infliger cette fin, la fin d’une sérénité soupçonnée de ne s’être point crispée de l’intérieur de la vie.

    Je le sais dans mon être, quand me revient à la mémoire la seule fois où je me suis trouvé pris sous des tirs de proximité, et où ma première sensation fut une sensation mentale, abstraite, venue là pour me protéger de l'inhibition de la peur et me permettre d'adopter les comportements de survie les plus favorables : je m'étonnai, sous les coups secs des armes automatiques qu'il n'y eut point (comme dans les films ?) de musique ! [4]

    J’étais bien au chaud ce vendredi 13 Novembre, je finissais mon Séminaire [5] lorsque, à 22 h 30, chacun a rallumé son smartphone, y a trouvé de premières informations, des sms, courriels, appels de proches. Comment être serein ? Et pourtant, la question tout entière est posée.

    J’aurais du énoncer : comment rester serein ? Car notre langue commune, dans les situations de fragilité, nous demande de rester serein, faisant cette hypothèse implicite que nous l’étions avant l’advenue du choc. Qu’en savons-nous de l’autre ? Qu’en savons-nous de nous-mêmes ?

    « A trente ans, j’ai fait un rêve. Une voix me disait : il y a deux sortes d’individus dans la vie, les Classiques et les Indiens. Cette phrase a claqué dans ma nuit comme une vérité. La voix off était comme un troisième personnage qui m’indiquait ma voie. Le Classique est un homme pétri par la norme, il n’inventera jamais rien, ne fera qu’obéir et suivre le mouvement en rêvant d’ascension sociale. C’est mon père. L’indien est un intuitif, un insoumis, un créatif. C’est Casso ou le bonheur loin des apparences. Mais l’extrême Indien court vers la folie. Je le sais pour avoir croisé quelques apaches dans les hôpitaux psychiatriques. Ma voie était quelque part entre ces deux hommes, ces pôles contraires de mon enfance. Vaste espace où j’avançais égaré » [6].

    Ah ! La sérénité crispée !

    Chaque moment du poème de René Char, publié en pleine guerre froide, moins de six ans après les désastres atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, au moment de la guerre de Corée, de celle d’Indochine pour les forces françaises… « Français, vous avez la mémoire courte ! » avait proféré Pétain d’une voix sereine… donc rassurante.

    Alors René Char : « La faune cadavérique. Elle est présente partout aujourd’hui, même dans les linges de l’enfant nouveau-né ». « Aucun oiseau n’a le cœur de chanter dans un buisson de questions » [7].

    Alors ne nous posons pas de questions, et surtout pas celle-ci : comment nous ressaisir ? Question qui contiendrait ce postulat que nous nous serions un jour saisis. Or, et c’est bien ici la problématique du traumatisme : nous avons été saisis, pétrifiés, non pas cueillis, mais arrachés de la branche depuis laquelle nous fermions les yeux. Nous avons été saisis, parce que nous ne nous saisissions pas dans notre totalité, celle où le monstre fait sieste avec notre ronronnement qui n’est qu’un temps de latence, et que nous aurions désigné du doux mot de sérénité.

    La langue des medias prolonge cette passivité, et nous assistons au ballet de ceux qui pensent, les philosophes bien agrégés, c’est-à-dire préalablement sélectionnés, les psy de tout poil que certifient leurs publications d’après-cures, sociologues, anthropologues, sans oublier les référents du religieux. Chacun y va d’un commentaire, pour éviter de paraître un « comment taire » qu’ils nous laissent via la saturation par le discours d’un possible de questionnement solitaire. L’effet ? Nous gaver de spéculations instruites, c’est nous coller la face contre le mur de la sérénité subie.

    Ce qui est passé sous silence, c’est bien l’effet, alors que le but avoué, de tous ces propos - souvent avec professionnalisme et sincérité -  serait de nous informer, nous envahir non-stop, nous donner à réfléchir, mais à le faire à partir de l’autre, tant il est délicat et pourtant urgent de le faire à partir de soi. Seul l’artiste, le poète, nous offre à ouvrir notre chemin alors que les autres, ceux que je viens de nommer, nous proposent des boulevards bien fléchés, dans une sorte de radioguidage qui produit le semblant de la sérénité : le douillet. Vive les voitures du futur que nous concoctent Google et Apple !

    « Ce qui est passé sous silence n’en existe pas moins.
    Dualisme vigoureux. Sincérité du masque. Sa rougeur :
    Mansuétude pour les Parques.
    L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant. Cycle bas » [8].

    La sérénité du Soi est à l’opposé de la sérénité du moi conscient. Elle se confronte en permanence à l’indésirable, elle ne l’escamote pas par des artifices, elle ne tourne pas la page en pariant sur l’oubli. Bien évidemment que nous ne désirons pas, pas plus pour nous que pour les autres, ces arrêts de vie infligés par les bombes et les Kalachnikov !

    « Quand je pense à ce qui est indésirable, ce sont des scènes concrètes qui viennent. Comme si une scène concrète était la plus petite fraction nécessaire à la pertinence d’une représentation indésirable. Une "représentation indésirable", c’est, pour le dire en termes vagues, qu’une chose arrive dont on ne voulait pas, qui s’impose à l’esprit jusqu’à le diriger là où il s’était construit pour que cela, précisément cela, n’ait pas lieu » [9].

    La béatification profane [10], qui a fait procession dans le prolongement du massacre des Charlie, a témoigné, par la voie du collectif, de cette nécessité de renoncer à la passivité sereine pour s’aventurer vers l’impératif de la sérénité crispée. La sérénité crispée, ce n’est pas la crispation du désir ou un simple refus. A condition qu’au moment où la procession se disperse, la sérénité intérieure n’en vienne pas à se dissoudre.

    N’est pas Charlie qui veut, et nous ne sommes pas tous Charlie. J’ai pu me sentir Charlie, mais je ne l’ai jamais été, et ne le suis pas. Il convient de ne pas se mentir, je veux dire ne pas se crisper sur le tous, dans cet étrange non-sens de la sérénité par identification !

    Nous ne sommes pas tous Charlie

    Non, nous ne sommes pas tous Charlie, comme l’avance Libération ce matin. Non, pas plus que nous ne sommes ceci ou cela. Nous ne le sommes pas, parce que chacun de nous a son mode d’être, et que s’ils étaient comme nous n’avons pas osé être, nous n’étions pas comme eux, et JE n’ai pas osé, ou pas pu, ou pas voulu, ou pas trouvé en moi le talent, la force, l’audace, voire l’idée.

    Pourquoi serions-nous comme eux ? Et pourquoi l’affirmer ? Se reconnaître dans l’émotion n’est pas s’identifier à ceux qui osent. Cela m’évoque trop les résistants de la dernière heure. Cet amalgame du « nous sommes tous » ne peut que me révolter.

    Il y a plus de trente ans, Libération avait consacré un dossier sur le phénomène Jean-Jacques Goldman. Une adolescente de quinze ans avait résumé ainsi la chose : « nous ne sommes pas comme lui, mais lui il est comme nous ».

    Est-ce si dur de reconnaître que nous ne sommes pas tous Charlie ? Est-ce indécent de refuser de se reconnaître dans un NOUS qui est justement ce que veulent nous imposer ceux qui les ont tués ?

    Dans la foule hier, Place de la République, un homme brandissait : « je suis Cabu ». Il parle en son nom, il s’exprime dans son ressenti, il a ce courage simple d’être JE qui est la condition pour que le NOUS fasse sens, ce que Camus a exprimé en dernière ligne de L’homme révolté : « je me révolte, donc nous sommes ».

    J’envoie ce texte au journal concerné, qui n’en fait rien, Ce n’est pas l’heure de la polémique, plutôt celle de l’adhésion qui confine à l’adhésivité.

    Puis je reçois ce mail d’une amie : « Mon cher Norbert, Hara-Kiri et Charlie Hebdo ont guidé toute ma jeunesse, Cabu et Cavanna ont été mes mentors dans un milieu trop conventionnel, je ne suis pas allée Place de la République hier parce que j'ai appris l'horreur trop tard, mais je suis en deuil et je me sens Charlie. Je me suis toujours reconnue dans Charlie ».

    Ces mots, ses mots résonnent au plus profond de moi, j’y trouve une sérénité, ni passive ni active, qui fait empathie et me rend serein. Je suis moins seul. Je m’extrais de ma crispation, je me sens à nouveau vivant. Mon « contre » comme il se dit en sport, ma réaction viscérale au titre de Laurent Joffrin, était l’opposé d’une sérénité, juste une crispation sans sérénité.

    Par delà l’attentat, les postures poussant à la dissolution de soi dans l’unanimisme vécu en foule ont une vertu hypnotique qui protège de la descente vers l’ombre de la psyché individuelle. Ce que je vais dire est choquant, indécent, et active sûrement ma propre ombre, cette part de moi que je fouine et que je fuis. Mais c’est ce qui me traverse au moment où j’écris, cette pensée dont j’admets péniblement qu’elle m’habite. Je pense à la Nuit de Cristal, lorsque la foule germanique se déchaine contre la communauté juive sous la poussée du nazisme déferlant.

    L’ombre de la procession silencieuse, c’est pourtant cette nuit d’horreur, la prière de paix pour exorciser le démoniaque sur-violent qui habite chacun de nous. Mais ce lien souterrain, le 11 janvier 2015, je ne suis pas en mesure de lui donner forme. Alors le « contre » est, ce soir là, une simple revendication d’existence, celle aujourd’hui du public du Bataclan, celle des rires en terrasse que les langues de feu vont transformer en gisants et en larmes.

    C’est diablement difficile de faire de sa sérénité autre chose qu’une tenue de soirée, et d’accéder au lumineux de la sérénité crispée, cette posture individuée plus qu’individuelle, qui accueille à la fois notre pouvoir et notre impouvoir sur les bruits de fond du monde, ce monde aujourd’hui mondialisé, mais aussi l’infinie galaxie de notre psyché. Plus j’adviens à la conscience, plus je découvre l’immensité de mes parts d’ombre.

    « Criminels sont ceux qui arrêtent le temps dans l’homme pour l’hypnotiser et perforer son âme », nous rappelle René Char [11]. Nous avons à nous interroger sur cette part criminelle en nous, si est qualifié de criminel qui « arrête le temps dans l’homme pour l’hypnotiser et perforer son âme ».

    Nous, occidentaux, héritiers de peuples colonisateurs, mêlés aujourd’hui en une même société des héritiers de ceux que nos nations colonisèrent, n’avons-nous pas cru arrêter le temps par la voie de la décolonisation ? Nous avons inventé une Europe de paix depuis les effroyables massacres des folies nazies et staliniennes, nous sommes drapés d’un étendard d’union qui nous est vite apparu comme le symbole d’une sérénité retrouvée, ou enfin trouvée. Enfin ! ce mot, « enfin ! » qui prétendrait que ça y est, nous sommes en paix. Nous avons confondu paix apparente et paix intérieure, et nous sommes à notre tour hypnotisés de cette belle déesse [12] qui perfore aujourd’hui nos âmes.

    Si nous prenons conscience que chacun de nous est d’abord criminel envers lui, et qu’il est toujours tenté de reporter cette criminalité sur les ouragans collectifs, alors notre sérénité se doit, en un sursaut de conscience, d’en accueillir la dimension crispée. « Est-ce que, cette fois, des millions de souffre-douleur persécutés par leurs bourreaux, se lèvera, guerrier inapte et volonté multiple, l’exterminateur de ces bourreaux ? Oui, car il n’y a pas de supremum vale» [13].

    Ce qui advient à l’Europe aujourd’hui, c’est de se trouver payer l’horrible dette de son pillage du monde. La destruction réelle et symbolique de Palmyre n’est autre que la destruction de l’historicité. C’est le Reich de Mille Ans qui émerge depuis l’autre rive. Et l’ombre de la sérénité, c’est l’atermoiement de la sérénité, là crispée sur elle-même. « Réclamons venue civilisation serpentaire. Très urgent » [14].

    Cette « civilisation serpentaire » serait-elle celle où le guerrier inapte fait conjonction avec la volonté multiple ? Celle où le moi conscient fait droit à la psyché collective, celle qui se fait conjonction du conscient collectif et de l’inconscient le plus collectif, le plus archétypal : celui de nos racines premières, dont la cosmogonie d’Hésiode nous donne un aperçu terrifiant ? Notre sérénité ne se décrispera pas en exterminant les bourreaux si cette campagne d’extermination se replie sur une sérénité d’illusion.

    Laissons le dernier mot au poème : « Il fallait boire, Narcisse, et ne pas te mirer. Tu risquais davantage : je serais
     resté beau ! » [15].

    Notes

    [1] René Char, p. 630, voir référence en note 3.

    [2] Je fais référence à l’idée d’assassin objectif décrit par Thomas Bernhardt dans Le Naufragé, où le pianiste Glenn Gould est éprouvé par le personnage du naufragé comme son assassin, alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés,  NRF et folio.

    [3] René Char à une sérénité crispée, paraît chez Gallimard en tirage limité en avril 1951, illustré par trois vignettes de Louis Fernandez. La seule édition aujourd’hui disponible à ma connaissance est présente dans le recueil Dans l’atelier du poète, Quarto Gallimard, environ 1000 pages, nouvelle édition corrigée 2007, p. 628 à 643.

    [4] John Williams, l'immense compositeur de musiques films (Star Wars, ET, Superman, Les dents de la mer, Indiana Jones, les premiers Harry Potter... tout ça c'est lui!) a dit à Spielberg au moment de l'attaque du requin, quand on voit enfin le requin dans le premier "Dents de la mer". Spielberg lui a demandé une musique adaptée. Et, en immense compositeur et musicien qu'il est, John Williams lui a répondu: « Non. Là le requin arrive. Il attaque. C'est le silence qui s'impose ». Et le fait est que, dans le film, quand le capitaine du navire se fait dévorer par le requin, enfin vu, aucun son, que celui de la mer, et le silence, on sent presque l'odeur du sang... (Note proposée par Christine Chatillon).

    [5] Sur le thème L’amour et son semblant : du sentiment amoureux, effets de vérité, effets de leurre. Celui annoncé pour décembre est intitulé : les représentations de la virilité, déclinaisons au féminin, déclinaisons au masculin, mise à l’épreuve du semblant. Inutile de vous dire que je ne pourrai pas énoncer ce qui se préparait en moi, il se prépare en moi déjà autrement, depuis la part d’ombre que les circonstances récentes activent, tant en moi que chez les participants.

    [6] Gérard Garouste, avec Judith Perrignon, L’intranquille, Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou, Éditions L’Iconoclaste, Paris, 2009, p. 127.

    [7] p. 629, pour ces deux citations.

    [8] René Char, p. 629.

    [9] Michel Gribinski, Les scènes indésirables, Éditions de l’Olivier, 2009, Avant-propos, p. 9.

    [10] La béatification profane, c’est le titre que j’ai proposé pour une conférence que je prononcerai le 21 Novembre 2016 à la  Société Psychologique de Bâle (Psychologische Gesellschaft Basel) : Charlie, eine profane Seligsprechung.

    [11] René Char, p. 642.

    [12] « Mais commençons par nous remémorer la version la plus commune de cette vieille légende. Selon la mythologie grecque, une jeune Phénicienne nommée "Europe" attira un jour l’intérêt de Zeus, chef de l’Olympe. Dés la vue d’Europe, Zeus se serait épris de sa beauté et de sa grâce, et aurait immédiatement mis en œuvre un plan très habile. Pour éviter de déclencher la haine de sa jalouse femme Hera et pouvoir frayer son chemin jusqu’à la jeune fille, Zeus décida de se métamorphoser en un ravissant taureau blanc. Alors que la jeune fille cueillait des fleurs, elle aperçut le taureau et, fascinée par ses flancs charmants et son tendre comportement, le caressa avant de monter sur son dos. Zeus saisit cette opportunité pour enlever Europe et nager jusqu’en Crète, où il lui révéla sa véritable identité avant de la violer, celle-ci tombant enceinte. Europe mit ainsi au monde Minos, qui allait devenir roi de Crète » ( repris d’un site internet, en cliquant europa désse).

    [13] Qui désigne l’adieu à toute borne, tant inférieure que supérieure. René Char, p. 642.

    [14] p. 635.

    [15] p. 629.



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    M@gm@ ISSN 1721-9809
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